Pélodyte ponctué
Pelodytes punctatus (Daudin, 1803)
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- 8 observations
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3
milieux -
1
observateur -
Première observation
2013 -
Dernière observation
2014
Informations espèce
Le Pélodyte ponctué est un Anoure de taille très modeste (4,5 cm) à la morphologie élancée et aux yeux proéminents, évoquant une petite grenouille bien qu'il n'appartienne pas à la famille des Ranidae mais à celle des Pelodytidae. Il est aisément identifiable à la combinaison de trois critères : pupille des yeux verticale, en forme de goutte d'eau inversée (extrémité inférieure effilée, extrémité supérieure arrondie) ; épiderme faiblement pustuleux, portant une série longitudinale de protubérances allongées de chaque côté du dos ; robe combinant des tons brun-gris et des taches vertes, en proportions très variées selon les individus (certains sont presque intégralement brun-gris, d'autres au contraire presque entièrement verts). Le chant du Pélodyte ponctué, hautement caractéristique, est une sorte de bref "grincement" nasillard parfois comparé au bruit émis par la friction de deux boules de pétanque. Il porte peu et n'est généralement audible qu'à faible distance (une dizaines de mètres ou deux).
La robe du Pélodyte ponctué peut superficiellement ressembler à celle de l'Alyte accoucheur (Alytes obstetricans), autre Anoure de petite taille avec lequel il est souvent confondu bien que sa morphologie soit très différente : A. obstetricans est d'allure bien plus massive et, en outre, possède un disque tympanique relativement grand et très visible, alors que celui du Pélodyte ponctué est petit et peu distinct (voire indistinct). Ce risque de confusion existe aussi, bien sûr, avec l'autre "crapaud accoucheur" d'Occitanie : l'Alyte almogavare (Alytes almogavarii).
La robe du Pélodyte ponctué peut superficiellement ressembler à celle de l'Alyte accoucheur (Alytes obstetricans), autre Anoure de petite taille avec lequel il est souvent confondu bien que sa morphologie soit très différente : A. obstetricans est d'allure bien plus massive et, en outre, possède un disque tympanique relativement grand et très visible, alors que celui du Pélodyte ponctué est petit et peu distinct (voire indistinct). Ce risque de confusion existe aussi, bien sûr, avec l'autre "crapaud accoucheur" d'Occitanie : l'Alyte almogavare (Alytes almogavarii).
C'est un amphibien généralement lié à des milieux ouverts, qui s'avère particulièrement présent en contexte de prairies, garrigues, cultures, pelouses et landes caussenardes, dunes grises etc. C'est également un hôte régulier des carrières et gravières désaffectées. Les points d'eau utilisés pour la reproduction sont variés (fossés, mares, étangs etc.) mais souvent temporaires et de faible profondeur. On retrouve cette préférence chez le Crapaud calamite (<i>Epidalea calamita</i>) avec lequel le Pélodyte ponctué cohabite fréquemment (cf. "Répartition").
L'aire de répartition du Pélodyte ponctué est très réduite, limitée à trois pays d'Europe occidentale : l'Espagne, la France et l'Italie. A l'échelle mondiale, c'est la France qui revêt -de loin- la plus forte responsabilité conservatoire vis-à-vis de cette espèce, puisqu'elle héberge la majeure partie de ses populations (les 2/3 !).<br><br>
En Occitanie, où sa répartition est assez comparable à celle du Crapaud calamite (<i>Epidalea calamita</i>), le Pélodyte ponctué ne fait défaut dans aucun département mais il est surtout présent -comme le Crapaud calamite- dans ceux qui bordent la Mer Méditerranée et dans la plaine centrale de l'ex- région Midi-Pyrénées. Contrairement au Crapaud calamite par contre (voir la page consacrée à cette espèce), il s'élève peu en altitude et s'avère absent des hauts reliefs des Pyrénées et du Massif Central, soumis à un climat à la fois froid et humide (il est tout de même présent jusque sur les Grands Causses). Il est par exemple inconnu du Carladez, de l'Aubrac et de la Margeride et, par ailleurs, ne pénètre pas du tout les Pyrénées.
Rana daudini Merrem, 1820
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Rana plicata Daudin, 1802
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Rana punctata Daudin, 1803