Lézard des murailles
Podarcis muralis (Laurenti, 1768)
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- 17 observations
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4
milieux -
13
observateurs -
Première observation
2012 -
Dernière observation
2024
Espaces agricoles et milieux ouverts - Habitat, équipement, activités et voirie - Parcs urbains - Zones humides
Allain Mélanie
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Barthe Laurent
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Beguin Mathilde
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Bresson Charlotte
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Catil Jean-michel
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Davet Pauline
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Dupuy Hélène
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Gand Clémentine
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Grisvard Pierre
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Lecroq Lise
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Prévôt Jérôme
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Riou Ghislain
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Santalucia Alexis
Informations espèce
Le Lézard des murailles n'est autre que le petit "lézard gris" bien connu de tout le monde, car il est à peu près omniprésent en France et généralement très commun (cf "Répartition"), y compris au voisinage immédiat des habitations (jardins, terrasses, murs). C'est une espèce de taille modeste à l'âge adulte, dont le corps mesure de 5 cm à 7 cm max. (souvent autour de 5 cm ou 6 cm). La queue fait à peu près le double, soit une longueur totale de 15 cm à 20 cm environ. Les nouveaux-nés, très petits, mesurent environ 6 cm queue comprise.
La robe, foncée sur les flancs et plus claire sur le dos, présente un assemblage de crème, de brun, de noir et de blanc (en proportions très variables selon les individus et les populations). On note une ligne vertébrale foncée plus ou moins bien dessinée (continue ou simplement constituée d'un alignement de taches noirâtres), deux lignes dorso-latérales claires qui se poursuivent souvent sur l'arrière du crâne (elles aussi continues ou en pointillés), un bandeau brun foncé ou noirâtre sur les flancs généralement maculé de taches claires (dont une, plus contrastée, se détache fortement au-dessus de l'insertion du bras) et, chez les femelles, une ligne ventro-latérale claire souvent assez floue. La queue, lorsqu'elle n'est pas régénérée, porte un assemblage de taches à peu près identique sur chaque anneau (crème/noir/brun), ce qui lui confère au final une ornementation "séquencée" (répétition d'un même motif). On rencontre parfois des individus porteurs d'une teinte verte peu vive sur certaines zones du dos et des flancs (mâles, typiquement). Le dimorphisme sexuel est plutôt accusé : les mâles sont plus massifs que les femelles et leur crâne est plus volumineux. En outre, leur robe est fortement tachetée, avec des contrastes affirmés (sur les flancs et sur le dos), tandis que celle des femelles est en règle générale à tendance lignée, peu ou pas tachetée ("en règle générale", cf. galerie de photos). On note aussi une forte différence en ce qui concerne la coloration ventrale : elle est invariablement blanchâtre chez les femelles, alors qu'elle peut être rouge-orangé, jaune ou blanche chez les mâles. Ces derniers, par ailleurs, exhibent souvent des écailles ventrales externes bleu vif, voire -plus rarement- quelques petites taches bleues sur les flancs.
Soulignons que le Lézard des murailles ressemble fortement au Lézard catalan (Podarcis liolepis), qu'il côtoie dans plusieurs secteurs d'Occitanie. La distinction entre ces deux espèces pose traditionnellement problème à de nombreux observateurs, auxquels nous conseillons de prendre des photos qui seront examinées par des herpétologistes expérimentés (via l'option "Média" de Géonature Occitanie par exemple). Les confusions avec les Lézards des Pyrénées (genre Iberolacerta, voir les pages de ces espèces) sont également assez fréquentes, l'aspect général des femelles (surtout) de P. muralis étant parfois relativement proche. Attention donc : tout lézard observé à haute altitude dans les Pyrénées n'est pas nécessairement un "Lézard des Pyrénées", loin de là (cf. "Répartition"). Lorsque c'est possible, un examen attentif de l'écaillure rostrale peut permettre de lever le doute : chez les Iberolacerta, l'écaille rostrale est en contact plus ou moins large avec l'écaille internasale, alors que ce n'est pas le cas chez Podarcis muralis (chez qui les écailles nasales sont en contact, ce qui "déconnecte" la rostrale de l'internasale).
Insistons sur le fait qu'il s'agit d'une espèce d'aspect très variable (cf. galerie de photos), ayant donné lieu à la description d'une kyrielle de sous-espèces (certains auteurs en reconnaissaient 18 au début des années 1960 !). Beaucoup ont été invalidées depuis, mais de récentes investigations génétiques tendent à indiquer qu'il existe bel et bien plusieurs lignées évolutives distinctes au sein de cette espèce, appelant des travaux complémentaires qui auront probablement diverses conséquences systématiques et taxonomiques.
La robe, foncée sur les flancs et plus claire sur le dos, présente un assemblage de crème, de brun, de noir et de blanc (en proportions très variables selon les individus et les populations). On note une ligne vertébrale foncée plus ou moins bien dessinée (continue ou simplement constituée d'un alignement de taches noirâtres), deux lignes dorso-latérales claires qui se poursuivent souvent sur l'arrière du crâne (elles aussi continues ou en pointillés), un bandeau brun foncé ou noirâtre sur les flancs généralement maculé de taches claires (dont une, plus contrastée, se détache fortement au-dessus de l'insertion du bras) et, chez les femelles, une ligne ventro-latérale claire souvent assez floue. La queue, lorsqu'elle n'est pas régénérée, porte un assemblage de taches à peu près identique sur chaque anneau (crème/noir/brun), ce qui lui confère au final une ornementation "séquencée" (répétition d'un même motif). On rencontre parfois des individus porteurs d'une teinte verte peu vive sur certaines zones du dos et des flancs (mâles, typiquement). Le dimorphisme sexuel est plutôt accusé : les mâles sont plus massifs que les femelles et leur crâne est plus volumineux. En outre, leur robe est fortement tachetée, avec des contrastes affirmés (sur les flancs et sur le dos), tandis que celle des femelles est en règle générale à tendance lignée, peu ou pas tachetée ("en règle générale", cf. galerie de photos). On note aussi une forte différence en ce qui concerne la coloration ventrale : elle est invariablement blanchâtre chez les femelles, alors qu'elle peut être rouge-orangé, jaune ou blanche chez les mâles. Ces derniers, par ailleurs, exhibent souvent des écailles ventrales externes bleu vif, voire -plus rarement- quelques petites taches bleues sur les flancs.
Soulignons que le Lézard des murailles ressemble fortement au Lézard catalan (Podarcis liolepis), qu'il côtoie dans plusieurs secteurs d'Occitanie. La distinction entre ces deux espèces pose traditionnellement problème à de nombreux observateurs, auxquels nous conseillons de prendre des photos qui seront examinées par des herpétologistes expérimentés (via l'option "Média" de Géonature Occitanie par exemple). Les confusions avec les Lézards des Pyrénées (genre Iberolacerta, voir les pages de ces espèces) sont également assez fréquentes, l'aspect général des femelles (surtout) de P. muralis étant parfois relativement proche. Attention donc : tout lézard observé à haute altitude dans les Pyrénées n'est pas nécessairement un "Lézard des Pyrénées", loin de là (cf. "Répartition"). Lorsque c'est possible, un examen attentif de l'écaillure rostrale peut permettre de lever le doute : chez les Iberolacerta, l'écaille rostrale est en contact plus ou moins large avec l'écaille internasale, alors que ce n'est pas le cas chez Podarcis muralis (chez qui les écailles nasales sont en contact, ce qui "déconnecte" la rostrale de l'internasale).
Insistons sur le fait qu'il s'agit d'une espèce d'aspect très variable (cf. galerie de photos), ayant donné lieu à la description d'une kyrielle de sous-espèces (certains auteurs en reconnaissaient 18 au début des années 1960 !). Beaucoup ont été invalidées depuis, mais de récentes investigations génétiques tendent à indiquer qu'il existe bel et bien plusieurs lignées évolutives distinctes au sein de cette espèce, appelant des travaux complémentaires qui auront probablement diverses conséquences systématiques et taxonomiques.
Ce lézard est une espèce extrêmement adaptable qu'on rencontre dans une multitude de milieux, anthropisés ou non. N'importe quel endroit suffisamment ensoleillé, riche en proies (invertébrés variés) et bien pourvu en refuges lui convient. Il apprécie particulièrement les substrats rocheux et leurs substituts anthropiques (béton, brique, gravats...) mais colonise également des habitats dépourvus de toute surface rocheuse, qu'ils soient secs ou humides : boisements clairiérés (y compris ripisylves inondables), haies bocagères etc. On le rencontre même au beau milieu de certains marais et tourbières où, très souvent, il passera pour un Lézard vivipare (<i>Zootoca vivipara</i>) aux yeux d'observateurs peu... regardants. Toutefois, cette remarquable plasticité écologique vaut surtout pour les secteurs de basse altitude (< 1000 m dirons-nous), car l'espèce se fait nettement plus spécialisée en moyenne et haute montagne. Au-dessus de 1500 m ou 2000 m, le Lézard des murailles ne se rencontre plus que dans certains habitats particulièrement drainés et ensoleillés (éboulis et cordons morainiques bien exposés, crêtes fissurées, ruines, digues de barrages etc.) où, localement, il cohabite avec <i>Iberolacerta bonnali</i>, <i>I. aranica</i> ou <i>I. aurelioi</i>.
C'est une espèce européenne à tendance méridionale, qui se rencontre du nord de l'Espagne au nord-ouest de la Turquie à travers tous les pays du nord de la Méditerranée. Il atteint sa limite septentrionale en Belgique et ne colonise aucun autre pays d'Europe du nord (il est déjà très localisé en Allemagne). Ce lézard est extrêmement répandu en France, mais il tend toutefois à se raréfier dès le nord du Bassin parisien. Il est donc plutôt localisé en région Hauts-de-France. En Occitanie, il est à peu près omniprésent sur l'ensemble du territoire, en plaine comme en montagne. Il atteint localement 2600 m dans les Pyrénées (sur le versant S du massif de la Pique Rouge de Bassiès, en Ariège) et 1567 m dans le Massif central (sommet du Mont Aigoual). Notons que le Lézard catalan (<i>Podarcis liolepis</i>) le remplace largement dans certaine zones soumises à un climat méditerranéen marqué, telles que les plaines littorales des Pyrénées-Orientales, de l'Aude et de l'Hérault.
Lacerta incerta Terentjev, 1923
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Lacerta lateralis Merrem, 1820
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Lacerta maculata Daudin, 1802
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Lacerta muralis (Laurenti, 1768)
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Seps muralis Laurenti, 1768